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la douceur eternelle
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la douceur eternelle

VIP-Blog de tendresse_amoureuse
tendresse_amoureuse@msn.com

  • 73 articles publiés
  • 144 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 02/11/2005 22:13
    Modifié : 22/11/2005 13:03

    Fille (21 ans)
    Origine : paris
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    Deuil amoureux... (Écris au masculin)


    Je suis un chevalier sans princesse
    Belle inconnue, où sont tes promesses ?
    Moi qui aurais voulu être tien,
    Tu aurais été le plus grand de mes biens.


    Mais ma destinée en a décidé autrement,
    Mais ma dulcinée n'a pas voulu de ce tourment.
    Et dans mon cour qui souffre de cette douleur éternelle,
    Ce dédain féminin refuse mon don de miel.


    Hybris de mes nuits,
    Délice de ma vie,
    J'aurais voulu te dire
    A quel point je t'aime
    Pour ne plus souffrir
    L'odeur des chrysanthèmes...

     










    Amour amer...

    Je sens ta vie en moi, brûlante.
    J'entends ta haine en moi, hurlante.
    J'aime la mort en toi qui me dévore,
    Tu jouis de la violence de mes accords.

    Je t'aime impitoyable et immorale,
    Tu m'aimes indécise et brutale.
    Je t'assassine et tu m'arraches le coeur.
    Unis dans la même douleur,
    Tu m'aimes et me détestes,
    Je mange et joue avec tes restes.

    Tu bois mon sang et me saoules avec le tien,
    Je m'effondre sur ton chemin.
    Tu entres en moi pour faire revivre,
    La force intense que l'on délivre...

     










     

    Ivre

     

    Je sens sous mon bras
    La douceur de ta chaire.
    Je sens en moi,
    Ta réalité amère,
    La brise de ton haleine,
    Tes mots meurent en ma haine...
    Je respire le parfum de ton regard
    Ta peau lumineuse, tendre mais froide.
    Le bleu autour, le bleu dedans.
    La vie autour, la vie dedans.
    Mon ombre chavirée par tes pas
    Continue sous l'impulsion de ta voix...
    L'écho de tes mains sur ma peau,
    Brise en moi ta blessure.
    Cadence et raisonnante armure...


    Mais fais-moi mal...
    J'aime quand tu t'attaques à moi,
    Quand tu griffes et écorches mes veines.
    De la pollution de ton coeur,
    Tu m'abîmes... Fais-moi mal...
    J'aime la façon dont tu me traites,
    La souffrance passion idéalisée.
    J'aime subir la défaite,
    Fais-moi mal...
    J'aime t'entendre dire les mots,
    Ces mensonges qui m'assassinent.

    Je veux être ton eau et ta flamme,
    Ta force et ta fragilité.
    Ton homme et ta femme,
    Ton intelligence et ta naïveté.

    J'empreinte le chemin du mal,
    Et tu ne vois même plus
    Que mon âme s'emballe...


    Je suis la plume et la page,
    L'innocente et le sage,
    Je suis Dieu et Satan,
    Ta vie et ton sang










    Le maudit cancer

     

    Qui pourrait m' renseigner,
    Je cherche à lui parler.
    Comment fait-on pour dire
    A quelqu'un qu'est plus là
    Qu'on s' noit dans les souvenirs
    Et qu'on a souvent froid


    J'ai tellement d' choses à dire
    A ma petite maman
    J'espère qu'elle pourra lire
    Ce ptit bout d'papier blanc
    Que j'aurai du écrire
    Il y a d' ça bien longtemps

    Dites moi que c'est bien vrai
    Que quand on est là-haut
    On lit dans les pensées
    Même s'il n'y a plus les mots
    Qu'on notait à la craie
    Dans un coin du tableau

    Pardon ma ptite maman
    D' t'avoir laissée périr
    T'avais l' visage bien blanc
    J'aurai du réagir
    C'était pourri dedans
    Et moi j' faisais que sortir


    Il a fallu qu'un jour
    Je te r' trouve allongée
    Et qu t' aies l' sommeil si lourd
    Que j' puisse pas t' réveiller
    Pour que j' vienne à ton s'cours
    Et qu' j'appelle les pompiers

    Ils ont voulu t' garder
    Remarque je les comprends
    Ils sont v'nus m'informer
    Qu'pour guérir faut du temps
    Qu' tu rest'rais allongée
    Tout' morte sur un lit blanc


    Avec c' trou dans la gorge
    Tu pouvais plus parler
    Comme quelqu'un qu'on égorge
    Ta voix, ils l'ont fauchée
    La fin d'une vie qui s' forge
    D'vant une putain d' télé

    J'suis resté près de toi
    Sur ce lit d'hopital
    J' te r'gardais quelque fois
    T'enfoncer dans ton mal
    Mais j'ai rien fais pour toi
    Caché dans mon journal

    Et puis ya c' maudit jour
    L'infirmière est passée
    Elle v'nait pas m'dire bonjour
    Elle voulait m' préparer
    "Ce s'ra bientôt son tour
    J'espère qu' vous le savez"

    J' voulais qu'on m' la répare
    Qu'on m' redonne une maman
    J'imaginais qu'un soir
    Tout r'viendrais comme avant
    V'là qu' c'est l'heure d' ton départ
    Tu veux plus m' voir, va-t-en


    Alors j' me suis cassé
    J' tai laissé dans ta chambre
    D'vant cette putain d' télé
    Qu' tu n' pouvais plus r'garder
    Te laissant seule attendre
    Qu' la mort vienne de chercher

    Maint'nant tu vis sous terre
    Et moi j'ai plus d' maman
    J'suis allé t' voir hier
    T' porter des oeillets blancs
    Mais tu sais au cimetière
    J' n'y vais pas très souvent


    J'en veux à c'maudit cancer
    D'avoir repris ta vie
    J' te jure j' lui f'rai la guerre
    J' le chass'rai loin d'ici
    Très loin du corps d'une mère
    Et d' ses enfants chéris

    Si on m' disait qu'en haut
    J' pourrais être avec toi
    Je suis sur qu'aussitôt
    Je franchirai le pas
    Mais j' crois qu'il est trop tôt
    Rien qu' par respect pour toi

    J'vais continuer ma vie
    Encore un peu ici
    Je pense à toi souvent
    Tu m' manques énormément
    J'aurai du t' dire avant
    Combien j' t'aimais maman

     








    Vision

     

    Je t'attendais.
    Je t'ai trouvé.
    Toi, le seul et unique qui pouvais m'aimer, d'un amour dans toute sa beauté et sa passion.
    Quand je t'ai trouvé, je t'ai arraché ce cour que je possédais déjà. Je l'ai entretenue dans sa douleur d'aimer sans pouvoir espérer. Je suis restée toujours présente a tes cotés, te poussant sans cesse vers cette abîme de douleurs.
    Lentement, par tes sentiments je t'ai fait perdre goût a la vie.
    Alors, quand tous ne te semblait plus que souffrances injustes
    Alors, sous la froide lumière de la lune, séchant tes larmes, je t'ai délivré.
    Je fis couler ton sang, je le laissa s'échapper, lentement, sans douleurs, emportant avec lui tous tes tourments.
    Je me suis penchée a ton cou, goûtant ce nectar de la mort. Ce sang, emportant avec lui ta vie, tes tourments ... ton amour.
    Enivrée de cette liqueur, je recueilli sur tes lèvres ton dernier soupirs.
    Alors j'enlaçais ton corps inerte a jamais.
    Alors je laissai mes larmes se mêler a ton sang.
    Désormais mes yeux ont séché, mais mon cour pleure encore le seul être qui m'a jamais aimé, le seul que je n'aimerai jamais.
    Je porte en moi ta mort
    Je vis chaque instant la pire des douleurs mais je ne meurt.
    Vivre est mon agonie.

     






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